Frédéric Buxtorf, (BJ 1973) Secrétaire général de la Fondation Ginette

L’accès de jeunes de milieux modestes à Ginette est l’un des trois axes prioritaires de la Fondation. Quels en sont les enjeux ?

Dans le monde actuel, l’éducation – de tous les jeunes – est un enjeu crucial pour l’avenir. Or, à Ginette, les élèves proviennent majoritairement de familles aisées. Les “anciens” ont donc souhaité soutenir les jeunes de milieu modeste. C’est une question de justice sociale qui s’inscrit dans de ce que propose l’Église : “Pour être authentique, le développement économique doit être intégral, c’est-à-dire promouvoir tout homme et tout l’homme.” (Paul VI, 1967)

Le deuxième axe de la Fondation concerne l’accompagnement des jeunes post-Ginette. Quel en est le sens ?

Beaucoup d’anciens insistent sur la richesse de la formation humaine qu’ils ont reçue. Or nous voulons leur permettre, ainsi qu’à d’autres étudiants, d’approfondir leur cheminement et de s’interroger sur les grands su- jets auxquels ils seront confrontés dans leur domaine : bioéthique, transhumanisme, nanotechnologies… Pour cela, la Fondation accompagnera la mission éducative des jésuites dans les aumôneries des grandes écoles.

Quel est le dernier axe de la Fondation Ginette ?

La Fondation soutiendra des projets au bénéfice de jeunes qui ont quitté prématurément l’école ou ont des difficultés scolaires et habitent dans des quartiers po- pulaires classés REP (Réseau d’Education Prioritaire) ou REP+. Répondre à ces besoins éducatifs d’aujourd’hui grâce à la Fondation Ginette est, pour beaucoup d’an- ciens, une façon modeste de rendre ce qui a été reçu.

 

 

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